Gestion forestière
SOMMAIRE de la page
Gestion forestière
► Les documents-cadres de gestion
- Le Plan Simple de Gestion (PSG)
- Le Schéma Régional de Gestion Sylvicole (SRGS)
► Techniques sylvicoles de gestion
- La futaie régulière ou irrégulière
- La Sylviculture Mélangée à Couvert Continu (SMCC)
- La Libre Évolution (LE)
- Régénération / replanter? (à venir)
- Gestions par essences : hêtre, sapins pectinés, épicéas communs
► Certifications / Valorisation de la forêt
- FSC : quel type d'organisation?
- Certification FSC
- Coûts et bénéfices / Pourquoi faire certifier une forêt?
- Comparaison FSC / PEFG
► Divers
- Sites dédiés à la gestion forestière ( à compléter)
► Plan simple de gestion (PSG)
Que doit contenir un Plan Simple de Gestion ?
Dans le Plan Simple de Gestion de sa forêt, le propriétaire forestier présente :
- Quelques éléments administratifs pour s’identifier et caractériser sa forêt : nom et adresse du (ou des) propriétaires(s), surface et localisation de la forêt (avec un plan de situation), engagements fiscaux… ;
- Une description de sa forêt et un plan particulier : le parcellaire, les peuplements et leur état sanitaire, la desserte… ;
- Les enjeux qui se rapportent à sa forêt, sur le plan :
- économique (débouchés des bois, lien avec les industries locales, autres productions…)
- environnemental (particularités écologiques, zonages de protection…)
- social (fréquentation, convention d’accueil, emplois générés…)
- Un bilan du plan simple de gestion précédent, s’il y a lieu (notamment les difficultés techniques, économiques…qui ont été rencontrées)
- Les objectifs qu’il s’est fixés (production de bois, chasse, agrément…) : à une même forêt pourront correspondre des objectifs très différents selon son propriétaire ;
- Le programme des coupes et des travaux qu’il compte effectuer : les coupes prévues dans ce programme peuvent être avancées ou retardées de 4 ans (sans aucune formalité administrative), ce qui laisse une grande souplesse dans la gestion.
- Une analyse de l’équilibre forêt-gibier sur la propriété, en précisant l’évolution des surfaces sensibles aux dégâts (plantations et régénérations) et l’évolution souhaitable du plan de chasse.
Tout en étant l’expression de la gestion souhaitée par le propriétaire, le PSG doit également être conforme au Schéma Régional de Gestion Sylvicole (SRGS), consultable sur le site internet du CRPF, qui définit les orientations à donner à la gestion des forêts privées de la région. Il doit aussi être conforme, s’il y en a un, au règlement du plan de prévention des risques naturels prévisibles.
Quel est l’intérêt d’un Plan Simple de Gestion ?
Le Plan Simple de Gestion, document établi pour une durée de 10 à 20 ans et dont l’élément essentiel est un programme des interventions prévues dans la forêt, c'est d’abord un outil technique pour le propriétaire, permettant :
- une meilleure connaissance de sa forêt,
- un suivi de la gestion de ses parcelles, grâce à l’échéancier annuel des coupes et travaux,
- la continuité de la gestion, lors de la succession ou de la vente du patrimoine forestier.
- Il constitue également une garantie de gestion durable (sauf cas particulier de Natura 2000) et, à ce titre, il permet au propriétaire forestier de bénéficier d’aides publiques (au nettoyage et au reboisement après tempête, à l’élagage…) et de dispositions fiscales adaptées (Abattement Monichon, IFI, DEFI…)[...]
De même, pour des règlementations de protection comme celles des sites classés, sites Natura 2000, réserves naturelles, etc., le PSG agréé selon les dispositions des articles L122-7 et 8 du code forestier, dispense le propriétaire de demander des autorisations ponctuelles de coupes ou de travaux dès lors qu’ils ont été programmés et agréés.
Dans le cadre de Natura 2000, il permet d’exempter le propriétaire de l’évaluation des « incidences Natura 2000 » et de maintenir sa garantie de gestion durable (indispensable pour les aides publiques et pour toute incitation fiscale).
Pour les forêts pour lesquelles un PSG est obligatoire, celui-ci permet d’éviter le Régime d’Autorisation Administrative (RAA), qui impose une autorisation pour la réalisation de coupes sauf celles destinées à la consommation rurale et domestique, hors bois d’œuvre, du propriétaire.
Le PSG est nécessaire pour avoir la certification PEFC.
Quels sont les propriétaires concernés ?
Le Plan Simple de Gestion est obligatoire pour :
- les propriétés de plus de 20 ha d’un seul tenant
- les propriétés de 20 ha ou plus, non d'un seul tenant, calculés en prenant en compte le bloc de parcelles principal, et les parcelles isolées de plus de 4 ha sur cette commune et ses communes limitrophes.
- les propriétés de plus de 10 ha faisant l’objet d’un engagement fiscal au titre du DEFI Forêt « Achat » (dispositif d’encouragement fiscal à l’investissement - article 199 decies H du code général des impôts)
- Un Plan Simple de Gestion peut aussi être présenté pour un ensemble de parcelles forestières d’un seul tenant ou non, appartenant à un ou plusieurs propriétaires, d’une surface totale d’au moins 10 ha, situées sur des communes limitrophes, et susceptibles d’être gérées de façon coordonnée : c’est le PSG « volontaire », pouvant être collectif.
Qui peut rédiger un Plan Simple de Gestion ?
C’est toujours le propriétaire forestier qui présente son PSG au CRPF pour qu’il soit agréé, mais le PSG peut être établi par :
- le propriétaire forestier lui-même
- un expert forestier, un gestionnaire forestier, une coopérative forestière...
Cependant, même si le propriétaire confie la rédaction de son PSG, il doit y être associé étroitement, en particulier pour la définition des objectifs assignés à sa forêt.
La liste des rédacteurs professionnels est disponible sur demande au CRPF :
Départements 09, 12, 31, 32, 46, 65, 81, 82 : Site d’Auzeville-Tolosane
Départements 11, 30 34, 48, 66 : Site de Montpellier
https://occitanie.cnpf.fr/gestion-durable-des-forets/la-reglementation/plan-simple-de-gestion
► Les schémas régionaux de gestion sylvicole (SRGS)
SRGS Occitanie / Pyrénées / CNPF
Livret pour la prise en main de la plateforme de signalisation en ligne des dégâts occasionnés parle gibier
https://plateforme-nationale-foret-gibier.cartogip.fr/documents/Livret-foret-gibier-pap.pdf
Documents cadres de la gestion durable.
"En France, la politique forestière relève de la compétence de l'État qui en assure la cohérence nationale. Elle est traduite dans la Loi d'Orientation sur la Forêt du 9 juillet 2001, qui insiste sur les notions de gestion durable et multifonctionnelle. La mise en œuvre des objectifs définis par la loi passe par la rédaction de documents cadres, qui permettent de traduire ces objectifs au niveau régional. Pour ce qui concerne la forêt privée française, ce sont les Schémas Régionaux de Gestion Sylvicole (SRGS).
Les SRGS exposent les grandes règles de gestion des forêts privées, en prenant en compte les spécificités humaines, géographiques, naturelles, etc. de chaque région. Ils détaillent les objectifs qu’il est possible d’assigner aux forêts, les différentes méthodes de gestion préconisées par type de peuplement, et l’indication des essences recommandées. Ils évaluent l’état d’équilibre forêt-gibier et les risques d'incendies.
Les SRGS sont approuvés par le ministre chargé des forêts, après avis de la Commission Régionale de la Forêt et du Bois et du Centre National de la Propriété Forestière (CNPF). À ce titre, ils constituent les documents de référence pour la rédaction, l'examen et l'agrément des plans simples de gestion, et pour l'approbation des codes de bonnes pratiques sylvicoles et règlements types de gestion."
SRGS Occitanie - Qu'es aquò?
"Elaboré dans le cadre du Programme Régional de la Forêt et du Bois (PRFB), le Schéma Régional de Gestion Sylvicole (SRGS) traduit, pour les forêts privées régionales, les objectifs d’une gestion forestière durable telle que définit par le Code forestier.
Le besoin d’alimenter en bois la filière dans le cadre d’une gestion équilibrée économiquement, mais aussi la nécessité d’adapter les forêts à l’évolution du climat, de tenir compte de leur contribution à la régulation des cycles de l’eau ou du carbone, de la diversité biologique qu’elles hébergent ou des risques sanitaires auxquels elles sont exposées, sont autant enjeux qui sont pris en compte dans le SRGS pour définir des orientations de gestion adaptées."
► Sylviculture, deux conceptions
Schéma ci-dessus
https://www.the-forest-time.com/fr/lecon-de-sylviculture-003207043
Capital producteur par m3 à l'ha selon les deux types de sylviculture à + 80 ans
Commentaire:
Ce schéma montre que, dans le cadre d'une futaie régulière, le capital reproducteur à partir de +50 ans est supérieur à celui de la futaie irrégulière. MAIS, cette période ne dure que 30 ans et le capital productif s'effondre lorsque les arbres arrivant à maturité sont coupés. Il n'y a plus de capital producteur pendant les 40 années qui suivent et des coûts sont engagés pour replanter la forêt.
La futaie régulière et le type d'exploitation
"La futaie régulière est un bois ou une forêt composée de grands arbres issus de semis ou de plantations et d’âges sensiblement identiques dans une parcelle choisie. Le but est de permettre aux plus beaux arbres de s'épanouir afin d'élever des arbres de grandeur et de diamètre homogène. Cette technique sylvicole répond bien aux besoins de l'industrie du bois.
Ces futaies régulières ont conduit à une impasse sylvicole car le peuplement étant devenu exploitable à un âge compris entre 45 et 80 ans et en l’absence de régénération naturelle significative, La pratique de la coupe rase est la plus souvent adoptée. Pour repartir inévitablement sur une nouvelle plantation.[...]
Nous appelons cela la révolution des peuplements. C’est un cycle infini (plantation, coupes rases, travail lourd du sol, replantation, coupes rases …). Nous sommes dans ce cas sur un schéma plus proche de l’agriculture que de la sylviculture. L'exemple est très visible dans le département des Landes et en Gironde mais aussi en moyenne montagne.
Ce traitement conduit à une impasse car nous devons repartir de zéro après la coupe finale, travailler en profondeur le sol forestier pour replanter, ce qui a pour effet de modifier considérablement le biotope forestier sur plusieurs décennies."
https://www.the-forest-time.com/fr/lecon-de-sylviculture-003207043
La futaie irrégulière et le type d'exploitation
"La futaie irrégulière est également une forêt issue de semis ou de plantations mais à la différence de la futaie régulière, elle est constituée d'arbres d'âges, d'essences et de tailles variées sur une parcelle donnée. On coupe progressivement des arbres malades ou dangereux mais en dosant subtilement le prélèvement. [...]
Un autre type de sylviculture est complémentaire à la futaie régulière, quel que soit le stade de maturité des peuplements, c’est le maintien de la forêt en futaie irrégulière à couvert continu. Cette pratique consiste à ne plus passer par une coupe rase sauf évènement climatique majeur.
Le principe est simple et pratiqué depuis des siècles par les sylviculteurs. Il consiste à ne pas prélever plus que la nature ne peut offrir. Cela implique une croissance annuelle du peuplement forestier entre 2 et 3% selon les essences forestières.
Un travail régulier de prélèvement, de sélection, de crochetage du sol et de mise en lumière des peuplements est alors nécessaire pour profiter d’une régénération naturelle.
Un enrichissement des essences est aussi possible par des plantations de faible superficie, dites « plantations par parquet ».[...]
Le maintien d’une couverture forestière permanente, sans phase de coupe rase, garantit un accroissement biologique optimal de la forêt, en vue d’une production continue de bois de la meilleure qualité possible. Cela garantit également la protection des sols, de l’eau et des équilibres biologiques en cours. Le mélange d’essences, de dimensions et de stades de développement des arbres apporte une résilience écologique et économique supplémentaire, un stockage maximal de carbone, ainsi qu’un agrément pour les paysages et le cadre de vie.
https://www.the-forest-time.com/fr/lecon-de-sylviculture-003207043
Résumons
| Type de sylviculture | Avantages | Inconvénients |
|---|---|---|
| Futaie régulière | - Arbres de même diamètre et de même longueur et éventuellement de même essence. | - Absence de régénération naturelle. |
| - La plantation facilite la accès pour l'exploitation par les engins forestiers. | - Coupe rase de mise pour l'exploitation, car tous les arbres arrivent à maturité en même temps. | |
| - Répond aux besoins de l'industrie. | - Opération coûteuse de semis ou de replantage. | |
| - Fragilité de la plantation face aux intempéries et catastrophes (vent, tempêtes, incendies, éboulements,etc). | ||
| - Acidification des sols dans les plantations de résineux. | ||
| - Perte de biodiversité. | ||
| - Plus grande vulnérabilité aux maladies et parasites. | ||
| -Paysage monotone. | ||
| Futaie irrégulière | - Régénérescence naturelle. | - L'exploitation de la forêt doit être réalisée dans les rèles de l'art ce qui implique que les forestiers y travaillant doivent êre soigneux. |
| - Plus grande résilience des sols face aux évenements climatiques. | - Retour sur le terrain pour le débuscage. | |
| - Maintien de la biodiversité. | ||
| -Plus grande résistance aux maladies et parasites. | ||
| - Stockage du carbone. | ||
| - Paysage diversifié. | ||
| A noter pour les deux types de gestion que le capital producteur reste le même en m3 par ha ► voir schéma et commentaires ci-contre à gauche. |
SMCC : Sylviculture mélangée à couvert continu
"La sylviculture mélangée à couvert continu" - SMCC - a été proposée par des acteurs forestiers de plusieurs pays européens (France, Allemagne, Belgique, Luxembourg, partenaires du projet Interreg Askafor), dont Pro Silva France, pour regrouper un panel de techniques aux noms divers : sylviculture irrégulière, sylviculture à couvert continu, sylviculture proche de la nature. La SMCC bénéficie à présent d'un référentiel qui la définit et la borne dans ses objectifs et ses principes de gestion. "
https://prosilva.fr/img/fichiers/ref-4p-fr.pdf
(voir document Prosilva ci-contre pour en savoir +)
Formation en ligne sur la SMCC
https://forestmoocforchange.eu/faq/
Se connecter ou s'inscrire - ForestMoocForChange
► Gestion par essence
Introduction aux Fiches Itinéraires par essence / CNPF
https://www.cnpf.fr/sites/socle/files/cnpf-old/introduction_6.pdf
Itinéraires de gestion par essence / Centre National de la Propriété Forestière
♦ Extrait de l'introduction aux fiches.
"Né de la volonté de la direction du CNPF au plus haut niveau, le projet « fiches itinéraire par essence » est le fruit du travail d’une équipe rassemblant 80 collaborateurs du CNPF.
Des ingénieurs, techniciens et assistantes des 11 CRPF et de l’IDF ont travaillé aux différentes phases de réalisation du projet :
• échanges inter-régionaux pour partager les connaissances sur les techniques de gestion de chaque essence,
• choix des itinéraires à retenir par essence et des zones d’application de ces itinéraires,
• compilation des données et connaissances issues de chaque région et production de synthèses pour chaque essence et chaque itinéraire,
• mise en page des informations avec harmonisation sous forme de fiches synthétiques illustrées,
• nombreuses relectures des informations contenues dans les fiches.
Les 96 fiches produites constituent la synthèse des connaissances des praticiens du CNPF dont l’expérience de terrain est souvent forte de plus de 20 ans d’observations et d’échanges avec les propriétaires et les gestionnaires sur l’ensemble de la France métropolitaine."
♦ L'introduction (ci-contre à gauche) permet de :
- lire les fiches
- interpréter les cartes
- connaître les itinéraires feuillus / résineux
- s'orienter dans les fiches proposées
https://www.cnpf.fr/sites/socle/files/cnpf-old/introduction_6.pdf
♦ Ci- dessous accès aux fiches espèces suivantes:
- Hêtre
- Sapin pectiné
- Épicéa commun
CNPF Fiche Itinéraires de gestion : Hêtre
CNPF Fiche Itinéraires de gestion : sapin pectiné
https://www.cnpf.fr/sites/socle/files/cnpf-old/sapin_pectine_compressed.pdf
CNPF Fiche Itinéraires de gestion : Epicéa commun
https://www.cnpf.fr/sites/socle/files/cnpf-old/epicea_commun_compressed.pdf
La Libre Évolution : un choix de gestion
"La libre évolution en tant que choix de gestion, vise à augmenter la naturalité d’un milieu, mais aussi à restaurer la libre expression des processus évolutifs.
La libre évolution est un concept qui trouve ses origines dans la gestion des milieux forestiers, mais qui peut être transposée aux autres — milieux terrestres et marins."
https://www.coordination-libre-evolution.fr/wp-content/uploads/2024/01/Plaquette.Libre-Evolution.pdf
Quels objectifs pour la Libre Évolution?
♦ Préservation de la biodiversité.
- En particulier de certaines espèces dans un milieu relictuel c'est à dire "un fragment (reliquat) de paysage, d'écosystème ou d'habitat de taille restreinte (éventuellement protégé) dans lequel les espèces animales peuvent encore se développer alors qu'elles ont régressé ou disparu ailleurs." (Définition Wikipédia).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Relictuel
Récapitulons :
♦ Adaptation aux dérèglements climatiques.
- Les écosystèmes captent et stockent le carbone et la biomasse.
- La LE favorise l’adaptation progressive des communautés du vivant.
- Elle favorise la résilience de la nature face aux changements climatiques
♦ Retour de processus naturels.
- permet de retrouver les interactions et fonctionnements complexes normalement à l’œuvre au sein d’un écosystème non perturbé par les activités humaines.
♦ Meilleure capacité de résilience des écosystèmes.
- les milieux en libre évolution présentent une meilleure capacité de résistance face aux perturbations et auront tendance à être plus résilients.
► voir ci-contre doc pdf pour en savoir +
Les îlots de sénescence
"Îlot de sénescence : petite surface de peuplement forestier laissé de manière définitive en évolution libre, sans intervention et jusqu'à son terme (effondrement des arbres). Un arbre sénescent est un arbre dont une grande partie du bois (totalité du houppier, partie des branches charpentières, partie du tronc) ne comporte plus de cellules vivantes mais qui est encore partiellement parcouru par un flux de sève (à la différence du bois mort dans lequel aucun flux de sève ne circule)."
https://naturefrance.fr/indicateurs/ilots-de-vieux-bois-dans-les-forets-publiques
► Régénérescence ou replantation?
► Certifications FSC / PEFC
FSC®, Quel type d'organisation?
► (FOREST STEWARDSHIP COUNCIL®)
"C'est une organisation non gouvernementale à but non lucratif composée d’organisations environnementales, de syndicats de travailleurs et d’entreprises, pour promouvoir une gestion responsable des forêts. De ce principe de gouvernance innovant, équitable et basé sur le dialogue et l’amélioration des pratiques, FSC est devenue la référence dans le domaine de la gestion forestière responsable. Aujourd’hui, FSC compte plus de 1500 membres internationaux souhaitant participer à une économie respectueuse de l’environnement, des populations et des travailleurs. 210 millions d’hectares de forêts certifiées sous toutes les latitudes et plus de 43 000 industriels et négociants ont obtenu la certification, qui permet une meilleure traçabilité des produits jusqu’aux consommateurs."
fr.fsc.org
Certification FSC
Le système de certification FSC connaît une forte croissance mondiale. La demande en produits FSC est souvent plus forte que l’offre de bois provenant de forêts certifiées ; ceci a conduit FSC à autoriser dans une certaine mesure l’inclusion de bois ne provenant pas de forêts certifiées dans l’élaboration de produits labellisés FSC Mixte. Ce bois, dit contrôlé, doit cependant respecter certaines exigences minimales.
Coûts et bénéfices / Pourquoi faire certifier une forêt?
La certification FSC doit être considérée comme un investissement dans la qualité de la gestion. Les bénéfices conséquents et variés qu’elle apporte sont précieux dans un contexte où notre société est de plus en plus consciente des enjeux liés à la forêt, et évolue en profondeur vers des modes de consommation responsables. Les propriétaires et gestionnaires forestiers disposent d’outils pour planifier leur démarche et s’engager dans une gestion responsable FSC (référentiel de gestion forestière et ses outils, certification de groupe). La valeur ajoutée de la certification FSC se décline en bénéfices à la fois économiques et qualitatifs.
https://fr.fsc.org/fr-fr/gestion-responsable/couts-et-benefices
► Ci-contre à gauche pour en savoir + /un document complet du FSC qui explique les bénéfices dans le détail
Boîte à outils FSC
"Les fiches Outils de gestion facilitent la compréhension et la mise en place des principales recommandations favorables à la biodiversité à Haute Valeur de Conservation.
Le module cartographique permet d’avoir rapidement accès à la liste des espèces HVC des sites ZNIEFF 1 ou Natura 2000 intersectant ou à proximité de la forêt concernée. Les fiches Espèces y sont également téléchargeables.
Enfin, pour celles et ceux qui souhaitent en savoir plus quant à la réalisation de ce travail, vous pouvez consulter le document Démarches et méthodes.
La boîte à outils est à destination principalement des gestionnaires forestiers candidats à la certification FSC ou déjà certifiés. Elle peut être utilisée par tout gestionnaire soucieux d’améliorer ses pratiques. Chaque élément de cette boîte à outils est téléchargeable. En exemple, Les fiches espèces et Préserver les Hautes Valeurs de Conservation. Le reste est téléchargeable sur le site."
https://fr.fsc.org/fr-fr/ hautes-valeurs-de-conservation/boite-a-outils-hvc
Ci-contre à gauche exemple de fiche espèces que propose FSC dans sa boîte à outils.
Quelle est la différence entre PEFC et FSC ?
"Environ 400 millions d'hectares de forêts sont certifiés. Cela représente moins de 10 % des forêts du monde. La gestion durable des forêts devient de plus en plus importante. La certification permet de démontrer l'origine du bois et des produits du bois provenant de forêts gérées de manière durable.
Le PEFC et le FSC tiennent tous deux compte des aspects sociaux, économiques et environnementaux. Leur objectif est le même, seule leur approche diffère (dans le mode de gouvernance ou de hiérarchisation) :
-
Le FSC fonctionne "top-down" (de la forêt à l'utilisateur final).
-
Le PEFC travaille en mode "bottom-up" (de l'utilisateur final à la forêt)
Le bois recyclé est considéré comme durable par le PEFC et le FSC :
-
Le label FSC donne la garantie que les produits réutilisés sont recyclés à 100 %.
-
Les produits portant le label PEFC sont composés d'au moins 70 % de matériaux recyclés.
Le logo peut figurer sur les deux étiquettes du produit certifié si au moins 70 % des matériaux proviennent de forêts certifiées."
https://www.unilinpanels.com/fr-fr/a-propos-d-unilin-panels/le-bois-certifie-pefc-fsc
► CNPF
Le CNPF est l’établissement public en charge du développement de la gestion durable des forêts privées : quelques 3,5 millions de propriétaires forestiers pour 12,6 millions d’hectares soit environ 23% du territoire. Placé sous la tutelle du Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
► ECOFOR
Le Groupement d’intérêt public (GIP) Ecofor (Écosystèmes forestiers) regroupe 12 organismes publics qui mettent en commun des moyens pour faire progresser recherche et gestion forestières en répondant au mieux aux attentes de la filière forêt-bois et de la société, et en valorisant au mieux les résultats scientifiques relatifs aux écosystèmes forestiers. Il fait le lien entre les pouvoirs publics, la recherche, la formation, la gestion forestière et la filière forêt-bois. Ecofor a pour mission de susciter, structurer, mettre en œuvre, animer et valoriser des programmes collectifs de recherche portant notamment sur le fonctionnement et la gestion des écosystèmes tempérés et tropicaux. Les actions d’Ecofor se fondent selon quatre modes d’intervention : expertise, prospective et idées, suivi de programmes de recherche, information et valorisation scientifique.
► GUIDE FORESTIER.COM sur la filière sylvicole / annuaire professionnel
https://www.guide-forestier.com/
Le guide des exploitants et propriétaires forestiers répond à toutes vos questions et recherches et s’efforce de fournir à ses lecteurs les coordonnées fiables de l’ensemble des professionnels de la filière sylvicole, par spécialité et par département.
► ONF /Office National des Forêts- Organisme public français
► PROSILVA
Pro Silva est une association de forestiers (propriétaires, gestionnaires, professionnels et amis de la forêt) réunis pour promouvoir une "sylviculture mélangée à couvert continu", basée sur le traitement irrégulier et respectueuse des processus naturels des écosystèmes forestiers, d'où la dénomination parfois utilisée de "Sylviculture Irrégulière, Continue et Proche de la Nature" (SICPN). Nos amis anglophones parlent de "Continuous Cover Forestry" (sylviculture à couvert continu), résumé simple mais efficace de notre approche.
► RAF
https://www.alternativesforestieres.org/
Créé en 2008, le Réseau pour les Alternatives Forestière s’est développé au sein de l’association d’éducation d’éducation populaire RELIER. [...]
Après avoir organisé seize rencontres nationales rassemblant plus de quatre cents personnes, il s’est constitué en association loi 1901 en mars 2013.Des partenaires privés et publics nous accompagnent aussi et soutiennent notre démarche avec bienveillance, conseils et inscrivent souvent leur appui dans la durée.
► LA FORET BOUGE
"Le site internet « La Forêt Bouge » est une boîte à outils/un site de services à destination des propriétaires forestiers et des professionnels de la filière forêt-bois.
Le site La Forêt Bouge a pour but de favoriser le contact et créer du lien entre les acteurs privés, économiques ou institutionnels du monde forestier. Il (leur) permet de faciliter les démarches, la gestion des forêts et la réalisation d’opérations sylvicoles des propriétaires et des professionnels en favorisant le regroupement du foncier et/ou de la gestion. Ainsi, la Forêt Bouge a vocation à rassembler des outils, qui existent déjà sur Internet, dans un même espace, à l’échelle nationale.
Un des objectifs principaux de cet outil innovant est de faire progresser la mobilisation des bois en forêt privée en proposant des services innovants. De plus, cet outil informatique moderne sera susceptible de toucher une nouvelle génération de propriétaires forestiers et de les inciter à dynamiser leurs pratiques sylvicoles.
Sur le site La Forêt Bouge, les professionnels et les propriétaires forestiers peuvent créer leur compte. Cela permet à l’utilisateur d’accéder plus rapidement aux services de façon adaptée et individualisée. Les droits d’utilisation de l’outil sont limités suivant le type de compte créé.
On y trouve également des actualités ou des documents de vulgarisation que le public peut consulter à sa guise."
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